Immobilier en Espagne : les pièges à éviter pour réussir son investissement

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L’Espagne fait partie des marchés immobiliers les plus attractifs pour les investisseurs internationaux. Prix compétitifs, climat favorable, forte demande locative : autant d’atouts qui en font une destination privilégiée pour diversifier son patrimoine et générer un rendement durable. Mais derrière ce potentiel, certaines spécificités juridiques, financières et administratives peuvent surprendre les acheteurs étrangers.

Pour sécuriser un investissement et protéger son capital, il est essentiel de connaître les principaux pièges : différences dans le calcul des surfaces, rôle limité du notaire, absence de clause suspensive, financement plus restrictif, ou encore formalités obligatoires. Voici un panorama clair et concret des erreurs à éviter.

Surface réelle vs surface annoncée : bien lire les m² en Espagne

Première arnaque : la surface des logements. En Espagne, deux mesures coexistent : les m² construits et les m² utiles. Les annonces immobilières mentionnent presque toujours la surface construite, plus avantageuse sur le papier, mais qui inclut les murs, cloisons, balcons et parfois une quote-part des parties communes. Les m² utiles, eux, correspondent à la surface habitable réelle. Résultat : un appartement affiché à 100 m² construits peut offrir seulement 75 à 80 m² habitables. 

Le conseil Terreta Spain : Pour calculer correctement la rentabilité locative, il est indispensable de vérifier les surfaces au cadastre. 

Notaire, avocat, agent immobilier : qui sécurise vraiment votre achat ?

Contrairement à une idée reçue, l’avocat n’est pas toujours indispensable lors d’un achat en Espagne, notamment pour l’acquisition d’un appartement standard. Ce qui importe réellement, c’est d’être entouré d’un agent immobilier compétent côté acquéreur, capable de sécuriser la transaction.

Plusieurs points essentiels peuvent être encadrés sans avocat, à condition d’être rigoureux : la situation juridique du bien, vérifiée grâce à la Nota Simple, document officiel qui mentionne l’existence éventuelle d’hypothèques, dettes ou procédures en cours ; l’état des charges de copropriété, contrôlé par un certificat signé par le syndic, que le vendeur doit obligatoirement fournir avant la signature ; la coordination avec le notaire, qui enregistre la vente mais n’effectue pas de contrôle approfondi, peut être efficacement assurée par un agent immobilier expérimenté.

Un autre point important concerne les dettes attachées au bien. En Espagne, ce n’est pas le vendeur mais l’acheteur qui en devient responsable après la transaction. Hypothèques, impôts locaux impayés ou charges de copropriété non réglées : autant de passifs qui peuvent se transmettre avec le logement. Ces informations figurent dans la Nota Simple, véritable carte d’identité du bien délivrée par le registre de la propriété. Vérifier ce document est donc indispensable avant tout engagement.

Retour d’expérience Terreta Spain : depuis 2022, plus de 150 acquisitions ont été réalisées pour nos clients investisseurs. Le recours à un avocat n’a été nécessaire que dans deux cas spécifiques, liés à des maisons avec extensions non déclarées ou à des problématiques d’urbanisme. En résumé, il est tout à fait possible de sécuriser un achat immobilier en Espagne sans avocat, à condition d’être bien entouré par un agent immobilier rigoureux côté acquéreur et de savoir solliciter un professionnel du droit si une situation particulière l’exige.

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Financement en Espagne : un apport plus conséquent que dans d’autres pays européens

En Espagne, les banques proposent aux non-résidents des financements allant généralement jusqu’à 70 % de la valeur estimée du bien. Cela signifie qu’un apport personnel de 30 à 40 % est presque toujours nécessaire. À cet effort s’ajoutent 10 à 14 % de frais annexes (taxes, notaire, enregistrement, accompagnement juridique), ainsi que le coût des rénovations le cas échéant.

Dans de nombreux pays européens, le niveau de financement peut être plus élevé, avec des prêts couvrant souvent jusqu’à 80 % ou plus de la valeur du bien, même pour les non-résidents. L’Espagne impose donc aux investisseurs étrangers d’arriver avec une trésorerie plus solide.

La durée des prêts est généralement comprise entre 15 et 20 ans, même si certains établissements peuvent proposer un financement sur 30 ans sous conditions. Cette spécificité n’est pas un frein à l’investissement, mais elle impose une préparation rigoureuse du plan de financement.

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Compromis espagnol : un engagement plus ferme qu’ailleurs en Europe

Dans de nombreux pays européens, le compromis de vente inclut une clause suspensive liée à l’obtention du prêt, protégeant l’acheteur en cas de refus de financement. En Espagne, cette pratique n’est pas habituelle et les vendeurs refusent généralement d’intégrer une telle clause.

Lors de la signature du compromis, appelé contrato de arras, l’acquéreur verse en moyenne 10 % du prix du bien. Si le financement n’est pas accordé, cette somme est perdue. À l’inverse, si le vendeur se rétracte, il doit restituer le dépôt et verser une indemnité équivalente. Le compromis espagnol engage donc beaucoup plus fortement que dans la majorité des marchés européens. 

Le conseil Terreta Spain : Pour éviter toute difficulté, il est conseillé de prévalider son financement avant de se positionner sur un bien.

NIE : le sésame administratif pour tout investissement

Le Numéro d’Identification des Étrangers (NIE) est obligatoire pour acheter un bien en Espagne. Sans ce document, il est impossible de signer l’acte définitif, d’ouvrir un compte bancaire ou de payer certaines taxes.

Obtenir le NIE peut être long, surtout dans les grandes villes ou les zones touristiques. Depuis 2022, un numéro fiscal provisoire peut être attribué par le notaire pour accélérer la vente, mais il doit être régularisé dans un délai de trois mois. En cas d’achat à deux, chacun des acquéreurs doit disposer de son propre NIE.

Étudier le marché local : éviter de surpayer son investissement

Le marché espagnol attire de nombreux investisseurs étrangers, ce qui peut faire grimper artificiellement les prix dans certaines régions très demandées. Il est donc essentiel de comparer le prix au mètre carré avec les transactions récentes dans le même quartier et d’évaluer la demande locative réelle. Les annonces peuvent être trompeuses, notamment lorsqu’elles affichent des surfaces “construites” au lieu d’“utiles” ou qu’elles jouent sur un effet de rareté artificielle.

Le conseil Terreta Spain : méfiez-vous des offres trop alléchantes, car elles cachent souvent des irrégularités juridiques ou urbanistiques. L’accompagnement par des experts du marché local reste la meilleure garantie pour sécuriser son projet.

Prêt pour acheter en Espagne ? Notre guide pratique “Le guide Terreta Spain pour votre investissement en Espagne” vous dit comment faire. 

En résumé : sécuriser son capital grâce à un accompagnement expert

Acheter en Espagne n’est pas plus risqué qu’ailleurs, mais certains pièges sont spécifiques au pays et peuvent surprendre les investisseurs étrangers. Différences dans le calcul des surfaces, rôle limité du notaire, financement plus restrictif, absence de clause suspensive, obligation d’obtenir un NIE ou encore dettes associées au bien : autant de particularités à connaître pour investir en toute sécurité. Être accompagné par des experts du marché espagnol, comme Terreta Spain, permet de protéger son capital et de maximiser la réussite de son investissement immobilier.

Déjà plus de 150 investisseurs étrangers ont concrétisé leur projet avec Terreta Spain. Pourquoi pas vous ? Contactez-nous.

FAQ : Immobilier en Espagne : les pièges à éviter pour réussir son investissement

Quels sont les principaux pièges immobiliers en Espagne pour les investisseurs étrangers ?

Les plus fréquents concernent les surfaces annoncées (m² construits vs m² utiles), le rôle limité du notaire, l’absence de clause suspensive dans le compromis, l’apport élevé exigé par les banques, les dettes pouvant être rattachées au bien, et l’obligation d’obtenir un NIE avant de signer.

Quelle est la différence entre mètres carrés construits et utiles en Espagne ?

Les m² construits incluent les murs, cloisons, balcons et parfois une quote-part des parties communes. Les m² utiles correspondent à la surface habitable réelle, généralement 20 à 25 % inférieure. Vérifier le cadastre est indispensable pour éviter de mauvaises surprises.

Le notaire espagnol joue-t-il le même rôle qu’en France ou dans d’autres pays européens ?

Non. En Espagne, le notaire se limite à officialiser et enregistrer la transaction. Il ne vérifie pas la situation juridique complète du bien. Les contrôles doivent être faits en amont, par un agent immobilier compétent ou, dans certains cas spécifiques, par un avocat.

Quels sont les frais à prévoir en plus du prix d’achat ?

En plus du prix du bien, il faut prévoir 10 à 14 % de frais annexes (taxes, notaire, enregistrement, éventuels honoraires d’avocat). Ces coûts viennent s’ajouter à l’apport, souvent plus élevé qu’ailleurs en Europe.

Quel apport exigent les banques espagnoles pour les non-résidents ?

La plupart des banques financent 60 à 70 % de la valeur estimée du bien. L’acheteur doit donc disposer d’un apport personnel de 30 à 40 %, auquel s’ajoutent les frais annexes. La durée des prêts est généralement de 15 à 20 ans.

Pourquoi la clause suspensive est-elle rarement acceptée en Espagne ?

La clause suspensive liée à l’obtention du prêt n’est pas une pratique habituelle en Espagne et les vendeurs la refusent généralement. Lors de la signature du compromis, l’acquéreur verse 10 % du prix. En cas de refus de financement, il risque de perdre cette somme.

Qu’est-ce que le NIE et pourquoi est-il indispensable ?

Le Numéro d’Identification des Étrangers (NIE) est obligatoire pour acheter un bien, ouvrir un compte bancaire ou payer certaines taxes. Sans NIE, aucune acquisition n’est possible. Chaque acquéreur doit disposer de son propre numéro.

Comment éviter de surpayer un bien en Espagne ?

Il est essentiel de comparer le prix au m² avec les transactions récentes dans le quartier et d’évaluer la demande locative réelle. Les annonces peuvent être trompeuses, en particulier si elles mettent en avant les surfaces construites plutôt qu’utiles.

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